Le 31 juillet dernier, le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Moussa Bocar Thiam, a annoncé la suspension de l’internet mobile au Sénégal. Cette décision a provoqué une réaction immédiate du Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (RESTIC).

Le RESTIC a exprimé son regret face à cette tendance croissante de l’autorité à suspendre ou restreindre l’internet mobile, soulignant que l’internet, surtout mobile, est un outil de travail essentiel. La transmission des données via le mobile est cruciale pour toutes sortes de transactions dans l’activité économique.

Selon le communiqué reçu, l’internet mobile représente 95% des transactions économiques dans les économies marquées par la micro-activité dans le secteur informel, soit 17 milliards de FCFA de contribution au PIB du pays chaque jour.

Le RESTIC a invité l’État et les opérateurs à envisager d’autres outils pour préserver les droits économiques et sociaux des usagers. Ils ont souligné que l’accès à l’information est un élément essentiel de la liberté d’expression et un outil important pour promouvoir l’État de droit et les opportunités économiques.

En conclusion, le RESTIC attend un rétablissement immédiat de l’internet mobile et envisage la possibilité de saisir les institutions communautaires de la CEDEAO et de l’UEMOA. Ils ont également exigé que les opérateurs prennent leurs responsabilités.