Installé au Sénégal, depuis bientôt deux semaines, le groupe Global voice est de plus en plus contesté. Chargé de gérer les taxes sur les communications téléphoniques entrant au Sénégal, l’Etat, avec lequel il a signé ce contrat, risque de revenir sur celui-ci. Et pour cause !
Suite à l’annonce de l’installation de Global voice par l’Agence de régulation des télécommunications et postes (Artp), les travailleurs de la Sonatel monteront au créneau, pour ruer dans les brancards. Ceci, parce que le nouvel arrivant allait faire main basse sur une fortune dont elle jouissait. Pour illustration, l’Etat escompte pour le contrat qu’il a signé avec Global voice une manne financiére de 300 milliards de francs Cfa ; soient 5 milliards par mois. Mais, le groupe qui gagnera, presque autant risque de voir son contrat annulé. Car, outre la Sonatel, dont les syndicalistes ont été reçus par le président Wade, qui attend leurs propositions, vendredi dernier, des associations de Sénégalais basés aux Etats-Unis d’Amérique ont manifesté devant l’Ambassade du Sénégal à Washington, pour protester contre son installation. Car, pour elles, les autorités veulent « dépouiller » les immigrés. Les dites associations envisagent en conséquence, si l’Etat persiste dans sa décision de « boycotter » Global voice. Ce qui sera un manque à gagner pour le régime. Ces manifestations peuvent en inspirer d’autres, à travers la diaspora sénégalaise. Ce qui plombera le contrat signé avec le groupe, que la Ligue des consommateurs du Sénégal conteste, au profit de la Sonatel. De même des associations consuméristes de la Côte d’Ivoire et l’Union monétaire économique ouest africain contestent le contrat que l’Etat a signé avec Global voice. Un tollé général qui s’amplifie. Il pourrait déboucher sur le départ de Global voice ; les états n’ayant pas des amis, mais des intérêts.
Source : Xibar.net
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