Le 1er octobre 2015, l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes du Sénégal (ARTP) a demandé aux opérateurs télécom Sonatel, Tigo et Expresso de suspendre l’émission d’appel chez tous les abonnés télécoms qui jusqu’à présent ne se sont toujours pas fait identifier. Le régulateur télécom a par ailleurs accordé un délai de 60 jours à ces contrevenants du décret N°2007-937; portant sur l’identification des abonnés aux services de la téléphonie mobile; pour se mettre en conformité.
Les abonnés télécoms concernés par cette mesure réglementaire ont donc jusqu’au 1er décembre pour se faire identifier. Passé ce délai de rigueur, les opérateurs procéderont à la suspension définitive de leur carte SIM. Le Sénégal a effectué l’identification de ses abonnés aux télécoms en 2013. Un an plus tard, les autorités ont constaté que plusieurs cartes SIM non-identifiées continuent de fonctionner sur les différents réseaux des opérateurs télécoms, rendant inefficaces les efforts du gouvernement dans la lutte contre les crimes perpétrés par téléphone (menaces, chantages, etc).
Bien que la décision régulatrice prise par l’Artp soit fondée pour garantir au pays un meilleur contrôle de son parc d’abonnés à la téléphonie mobile, un gros problème demeure et fausse les efforts des autorités publiques. C’est la poursuite de la vente à la sauvette des cartes SIM. Les acheteurs ne sont pas immédiatement identifiés à l’achat.
Agence Ecofin
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