Pendant des années, l’Afrique n’a eu qu’un lien très ténu avec Internet : un seul câble sous-marin, le South Atlantic 3 (SAT-3), reliait le sud de l’Europe à l’ouest du continent africain. Sept ans plus tard, de nombreux projets ont été lancés, avec la promesse d’une augmentation significative des débits pour les usagers. Depuis 2009, le câble de fibre optique Eastern Africa Submarine Cable System (EASSy), long de 10 000 kilomètres, alimente la côte est africaine. Et deux gros projets, le Globacom-1 et le MainOne, desservent désormais l’ouest du continent, jusqu’à Lagos, au Nigeria. D’autres, comme le West African Cable System (WACS) ou l’Africa Coast to Europe (ACE), devraient également être opérationnels en 2012.
« Depuis 2009, le paysage de la connexion du continent au reste du monde est en train de changer radicalement, à tel point que l’on se demande si on ne passe pas d’un extrême à l’autre, d’une situation de pénurie à une situation de surcapacité en ce qui concerne les câbles à fibre optique », analyse Annie Chéneau-Loquay, directrice de recherche au CNRS, dans une étude intitulée L’Afrique au seuil de la révolution des télécommunications.
Le Bénin est officiellement entré dans la zone « free-roaming » d’Afrique de l’Ouest le 1er mars 2018
Depuis le 1er mars 2018, les Béninois peuvent communiquer à moindre coût vers plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. Le pays a officiellement fait son entrée dans la zone « free roaming » d’Afrique de l’Ouest, composé du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du...
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